Originaire des régions montagneuses d’Amérique centrale et du Sud, où la pharmacopée l’utilisait notamment pour détoxifier le foie, le chrysanthellum est introduit au début du XXe siècle sur les hauts plateaux d’Afrique, où il fait partie des remèdes traditionnels en cas de problème hépatique ou de fièvre jaune.
Ses propriétés, validées par des études scientifiques américaines et européennes dans les années 1980-1990, lui ont valu d’intégrer aujourd’hui notre arsenal de plantes thérapeutiques. On commence seulement à découvrir ses nombreuses vertus médicinales. Elle est cependant très utilisée dans les régions de sa provenance.
Pratiquement inconnu il y a deux décennies, le Chrysanthellum (Chrysantellum americanum) pourrait apparaître, dans un proche avenir, comme un remède hépato-vasculaire majeur, doué en outre de propriétés anti-lithiasiques, hypoglycémiantes et anti-inflammatoires non négligeables.
Cette plante herbacée annuelle présente une tige fine d'une quinzaine de centimètres et des feuilles en petit nombre, découpées et alternées. Les fleurs du chrysanthellum sont jaunes à petits capitules et produisent des fruits, les akènes. La plante pousse le long des routes, en particulier dans les hauts plateaux. C'est une plante héliophile, pratiquement inexistante dans notre climat tempéré où il est presque impossible de la cultiver. Elle possède une fleur jaune faisant penser à la camomille romaine.
En Europe, elle est connue depuis une dizaine d'années à peine, et l'on commence seulement à découvrir ses nombreuses vertus médicinales. Elle est cependant très utilisée dans les régions de sa provenance.