En Inde, en Chine et en Afrique du Nord, on emploie la résine de boswellie depuis des millénaires. Les Égyptiens s'en servaient notamment pour l'embaumement. Traditionnellement, on faisait brûler la résine de diverses espèces de Boswellia durant les cérémonies religieuses. On dit que la fumée de ces résines induit un état propice à la méditation, à la prière et à l'expérience spirituelle.
La résine de boswellie fait partie de la pharmacopée officielle de l'Inde et de la Chine. La médecine traditionnelle ayurvédique (Inde) lui attribue des propriétés anti-inflammatoires utiles pour le traitement des douleurs rhumatismales, de l'inflammation du tube digestif et des voies respiratoires ainsi que de diverses affections cutanées. En Médecine traditionnelle chinoise, on l'emploie pour traiter les douleurs rhumatismales et menstruelles ainsi que les ecchymoses et autres blessures cutanées.
Approuvée comme additif alimentaire aux États-Unis, la résine de boswellie est employée dans l'industrie du savon et des cosmétiques. Elle a longtemps été un ingrédient important dans les parfums orientaux.
Par ailleurs, tout ce qui s'appelle boswellie (ou Olibanum en anglais) n'est pas du Boswellia serrata. En effet, ce terme réfère à la résine produite par plusieurs arbres de l'espèce boswellia, dont le Boswellia carterii (dont on tire la résine qui sert de base à l'encens), le Boswellia frereana et le Boswellia bhau-dajiana.